Dernières pensées
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Je suis plus fort que moi … je me déborde . . je me suis dépassé
je suis au delà de ma compréhension . . je me manque. je ne
crois plus même à mon incrédulité
J’ai les yeux trop acérés ; le jour les éblouit et exagère leur
Ă©nergie.
à cela il est un remède - ce sont les lunettes vertes qui
hébètent
la lumière. – mais quand l’esprit est malade de la même
façon, comment le soulager ? que devenir, quand au moral,
comme au physique, on y voit trop ? oĂą sont les conserves
de
l’intellect –
RĂ©f. bibl.
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Mes nerfs sont toujours tendus comme par des cabestans
qui
sont les passions. Je mets de la passion Ă tout
Ă tout ce que
je fais, Ă tout ce que je pense, Ă tout ce que je veux
etc … je
crois que je lirais Anquetil avec passion.
Quand une chose ne
m’occupe pas vivement elle ne m’occupe
pas du tout. il n’y a
pas pour mon cerveau de milieu
tenable entre l’irritation et la dépression. il faut ou que
je m’agace ou que je
m’ennuie … il n’y a plus
que ce qui me fait mal qui me fasse
plaisir (p.618)
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J’ai comme un asthme cérébral. J’ai besoin de pensées
comme
d’air. mais elles ne peuvent pénétrer le poumon
moral, qu’en le
déchirant en l’engouant. j’étouffe
intellectuellement. RĂ©f. bibl.
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Comme un homme écorché souffrirait des plus légères
Caresses,
de même, dans cet état d’intolérance je ne
puis prendre une
consolation que furtivement, Ă
la dérobée, comme un escroc. Réf. bibl.
- les chagrins, chasseurs sans pitié m’ont cassé les jarrets intellectuels, et pour fuir encore la meute de tous les souvenirs, je ne puis plus depuis longtemps, courir que sur les moignons de mon cerveau. Réf. bibl.